Cette semaine, j'ai été triste et je le serai encore pour de nombreux jours à venir.
Ma petite minette est partie.
Pour toujours.
Pas Mon-Chat-A-Moi, non. Mais Le-Joli-Chat-De-La-Famille.
Elle faisait partie de mon quotidien depuis quinze ans. Dit comme ça, on pourrait croire que quinze ans, c'est très long. Mais non, en fait. Quinze ans, c'est peu.
Pas assez de souvenirs.
L'impression de ne pas lui avoir assez montré que je l'aimais car, entre temps, j'ai adopté un autre petit félin.
Je me doutais que ce terrible moment arriverait. Mais pas si vite. Pas comme ça.
Tumeur au foie. Inopérable. Aucun traitement possible. Juste de la morphine pour bien vivre ses derniers jours. Morphine que j'ai refusé. Je ne voulais pas que ma chérie vive ses derniers jours comme un légume.
Sur cette photo, elle avait probablement déjà le Mal en elle.
J'ai beaucoup de difficultés à accepter cette disparition. Parce que c'est moi qui étais là jusqu'au bout et j'ai énormément de mal à m'enlever cette dernière image que j'ai d'elle. Et parce que, comme pour ma chienne il y a deux ans et demi, j'ai l'impression que la terrible décision me revient alors que je me sens si impuissante et fragile quand il s'agit de faire ce genre de choix...
Merci à mes copines (qui se reconnaîtront) pour le soutien.
Je crois que je vais encore pleurer.
Je vais développer une photo de ma minette et l'encadrer pour la mettre sur ma table de nuit, à côté de ma chienne.
Me remémorer les moments où tout allait bien, où elle n'était pas "faible".
♥ ♥ ♥
Oh copine :-(
RépondreSupprimerJe n'ai pas grand chose de plus à te dire que ce qu'on s'est déjà dit, je pense beaucoup à toi, c'est pas facile, ça demande du temps ces choses là.
Gros bisous, prends soin de toi.
Merci.
SupprimerÇa va quand même un peu mieux qu'en début de semaine mais bon, j'y pense beaucoup.
Bisous aussi et merci encore.
Pleins de calins ma belle !!! J'ai moi aussi une photo de ma chouchou dans un cadre à côté de mon lit, et une en fonds d'écran de mon téléphone, que je me résous toujours pas à enlever, parce que je n'arrive toujours pas à penser à elle sans pleurer, même plus d'un an après :-(
RépondreSupprimerOn a beau nous dire que ce ne sont "que" des animaux, cela n'enlève rien au bonheur qu'ils nous apportent, et à la tristesse et au vide que laissent leur départ.
Pleins de pensées de réconfort !!!!
Merci :-)
SupprimerElle me manque tellement ! Mais ça fait du bien d'être soutenue !
Je pense qu'on a besoin de les savoir près de nous.
Je crois que c'est dur parce qu'on ne sait pas ce que les animaux ressentent. Pour un Homme, quand on est malade, on arrive à se résoudre. L'animal, tu ne peux rien lui expliquer !
Bisous et merci encore.
oh ma bichette :( <3
RépondreSupprimerPlein de gros bisous de soutien et de réconfort.
Et pour reprendre ce que tu dis dans ton commentaire précédent : l'animal, en effet, tu ne peux pas lui expliquer comme tu fais avec un homme, mais il ressent ce que tu ressens, j'en suis convaincue.
Merci Copine...
SupprimerJ'espère qu'elle a compris que je n'y pouvais rien et que c'était en quelque sorte mieux pour elle... Je ne le saurai jamais, évidemment.
Je revois ses yeux me regarder, ses yeux las et vitreux.
Ma petite chérie, elle me manque tellement ♥ J'ai toujours ce réflexe de la chercher là où elle avait ses habitudes pour dormir... Quinze ans d'habitudes...
Bisous.
:-( Je compatis et comprends parfaitement ta peine. Mon premier chat (celui de ma photo de profil) m'a accompagnée de mes 7 à 20 ans, et c'était un peu mon enfance qui partait avec elle. Je me souviens encore très bien de la dernière image que j'ai eu d'elle : ma mère, qui la gardait à la campagne, me disait qu'elle était malade, qu'il fallait que je vienne, que c'était la fin. mais je voulais pas l'affronter. quand j'ai vue dans quel état était mon pauvre chat, j'ai éclaté en sanglots (ça ne m'arrivait jamais). et là, je te jure que c'est vrai, mon frère et ma belle sœur étaient là, mon chat m'a regardée, a cligné des yeux comme si elle comprenait, a posé sa patte sur ma main. comme pour me consoler et signifier "ça ira...". je me souviendrais toujours de ce moment, ma famille aussi. là j'ai dit à ma mère "c'est bon. appelle le vétérinaire". et on l'a fait piquer. elle souffrait trop. elle ne pouvait plus manger, ni boire, et à peine marcher...
RépondreSupprimerJe sais que tu fais partie de ces personnes qui comprennent ce genre de douleur lors de la perte d'un animal.
SupprimerCe que tu racontes me rappelle lorsque j'ai perdu ma chienne il y a deux ans. Diabétique, aveugle, sourde. Difficile d'imaginer une fin de vie encore plus compliquée pour un petit toutou. Lors d'une de ses énièmes crises (tremblements, désorientation, etc), j'ai éclaté en sanglots (aussi), j'ai dit qu'elle ne pouvait pas continuer à vivre comme ça, elle perdait tous ses moyens. Lors de son départ fatidique chez le vétérinaire, lorsque je lui ai dit au revoir, elle m'a regardé et m'a fait un "câlin" (a serré sa tête contre la mienne) et a léché mes larmes (cracra avec le recul...), comme pour dire "ça ira..." (comme toi).
Ah nos petit-e-s chéri-e-s ♥