mardi 30 septembre 2014

Septembre Culture.

Bonjour à tous.
J'espère que vous allez bien.
Aujourd'hui, place au bilan de la rentrée : le bilan culturel du mois de Septembre.
Vous pouvez vous (re)plonger dans les bilans des mois précédents par ici :
> Mars
> Mai



Côté films :

> La planète des singes.
La suite étant sortie il y a peu de temps au cinéma, je me suis dit qu'il serait peut-être bien de voir le premier volet. J'ai apprécié ce film sans pour autant l'adorer non plus. James Franco est impliqué dans son rôle mais j'ai été plus sensible aux singes. Je vous ai déjà dit que j'adore les animaux ?
Maintenant, le petit problème c'est que la plupart des gens que je connais qui sont allés voir la suite ont dit qu'elle n'avait rien d'exceptionnel. Du coup, j'hésite à prolonger l'aventure ou pas.




Côté séries TV :

> The Leftovers.
Saison 1 terminée.
Un pilote qui promettait une série complètement énorme (HBO mon amour ♥) mais les épisodes ont ensuite un peu traîné en longueur.
Aucune réponse, seulement des interrogations quant au passé et au devenir des personnages.
Un côté un brin fantastique que j'aime mais j'ai peur que la deuxième saison s'essouffle à cause de cela. Genre, Lost. Le mélange entre intrigue et fantastique était bien dosé, au début. Les suite et fin se sont révélées catastrophiques. Sérieux, la fin de Lost est la pire fin de série de tous les temps... Je ne souhaite pas cette issue à The Leftovers.

> True Blood.
J'ai voulu me replonger dans cette série. Mais, non. Si je me suis arrêtée c'est qu'il y avait une raison. Ce coup-ci, je n'ai même pas tenu jusqu'à la fin de la saison 2, c'est dire.
Sookie m'exaspère avec son côté faussement sainte-nitouche alors qu'en vrai elle demande à Bill bien des choses peu catholiques. Tara et sa vulgarité m'énervent. Sam est complètement à la ramasse et parfois trop égocentrique. Jason est un réel boulet doublé d'un faignant ! En gros, merci les vampires de relever le niveau parce qu'à Bon Temps, c'est pas génial.

> Fais pas ci, fais pas ça.
Dans un tout autre registre, je me suis attaquée à une série française qui cartonne plutôt pas mal et qui plaît au Français Moyen. Ne me démarquant pas spécialement de ce Français Moyen, je me suis donc dit que cette fiction devrait me plaire. Et c'est le cas. Je dois tout de même vous avouer que si je me suis lancée dans cette série, c'est grâce à Guillaume De Tonquédec que j'ai grandement apprécié dans Barbecue. Il était l'invité de Stéphane Bern dans Comment ça va bien et je sais pas, cet homme dégage quelque chose de sympathique, de franc, de joyeux. Du coup, gros flash : et si je regardais Fais pas ci, fais pas ça ?


Côté livres :
J'ai été plutôt productive durant ce mois de Septembre. Merci les vacances, merci l'avion.

> Gataca : de Franck THILLIEZ. La suite tant attendue du Syndrôme E a tenu ses promesses. L'auteur nous a offert une belle enquête scientifique, très bien renseignée et, évidemment, bien menée.
La vie personnelle des personnages principaux a aussi été accentuée au plus grand bonheur du lecteur. On a besoin, quand ce sont des personnages récurrents, de leur donner un côté humain et donc une vie privée.
L'enquête est déroutante et ce qu'on y apprend nous laisse ébahis. Tant de choses que nous ignorons et encore tant de choses à découvrir dans des tas de domaines. Franck THILLIEZ s'attaque régulièrement à des sujets délicats et aime laisser des portes ouvertes : et si tout cela pouvait être vrai ? Je suppose que cela est un gage de la qualité de ses livres. Un avis un peu plus long par ici.

> 06H41 : Jean-Philippe BLONDEL aura été ma pause romance à la française de ces vacances. Ne prenez pas le mot "romance" au sens cul-cul du terme, au sens péjoratif. On peut lire une jolie histoire romancée sans pour autant tomber des les clichés Harlequin (par exemple). 06H41 vous fait faire des bonds en arrière dans la vie des protagonistes mais aussi dans la vôtre puisqu'il vous fait cogiter sur vos changements de vie, sur certains éléments déclencheurs, sur certaines rancunes. Par exemple, vous, si vous tombiez (comme ça, au hasard, dans le train de 6h41) sur la personne qui vous a méchamment brisé le cœur vingt ans plus tôt, vous réagiriez comment ? Salut tu vas bien OU l'ignorance la plus totale ? Ou alors un mélange des deux ?
Suite à la lecture de 06H41, je pense que je vais essayer de m'attaquer à d'autres livres de l'auteur. Pour le moment, un avis plus détaillé se trouve par ici.

> Territoires ou mon gros, gros, gros coup de cœur du mois de Septembre. Le livre paraîtra en octobre donc vous avez le temps de cogiter et de noter la date du jeudi 09/10 sur vos agendas : acheter le dernier Olivier NOREK. Voilà, ça c'est dit. Moi, perso, le 9, je vais acheter son premier livre (Code 93) et le dévorer. Si c'est comme Territoires, ça devrait être lu en peu de temps. Après tout, l'avantage de ce livre et de l'écriture d'Olivier NOREK, c'est qu'on va vite et qu'on est immergé dans le milieu choisi par l'auteur. C'est haletant, flippant de réalité et déroutant. Et le pire dans tout ça, c'est quand on referme le livre (une belle claque) et qu'on se demande si tout ça peut vraiment se passer ? Si tant de choses sont cachées ? En savoir plus, c'est par . Et checkez les commentaires, l'auteur himself m'a laissé un petit mot.

> Terminus Elicius : Karine GIEBEL est une malade. Je dis ça dans le sens affectif du terme, dans le sens où on se demande où elle puise son imagination, sa noirceur, ses histoires pour ses romans. Je l'ai découverte avec l'excellent Purgatoire des innocents. Je décide maintenant de prendre ses romans dans l'ordre. Elle avait fait fort, très fort, avec Terminus Elicius pour son premier roman. L'écriture est soignée et le personnage de Jeanne est très bien retranscrit : son ambivalence, ses choix, ses difficultés.
L'histoire se passe encore dans un train (décidément, c'est mon mois des trains apparemment) mais pas que. C'est sympa de se trouver à Marseille, ça change de Paris et des alentours. L'avis plus détaillé est par .

> Bridget Jones, tome 3 : Folle de lui : Helen FIELDING rempile. Bridget a 51 ans, veuve, deux gosses. Voilà comment on retrouve notre célèbre célibattante. On va passer sur le fait que le titre est hyper mal choisi ou alors je ne comprends pas la subtilité. On va aussi passer sur la grosse déception de ne pas profiter du personnage de Mark Darcy. Hop, vous y êtes ? Le tome 3 est globalement bon, il montre une sacrée évolution dans la vie de Bridget qui essaie tant bien que mal de vivre avec son temps. Ce livre ne vaut pas le premier mais bon, je crois que ce n'est pas ce qu'on attendait de lui. On sent la fin venir à 3km mais bon, comme je le dis ici, nous ne lisons pas un roman à suspense. Appréciez ce livre pour ce qu'il représente : le grand retour de Bridget et la joie de la retrouver dans des situations toutes plus folles les unes que les autres.

mardi 23 septembre 2014

Une tasse de thé et un livre #26 >> Bridget Jones [Tome 3 : Folle de lui] de Helen FIELDING

BRIDGET JONES [TOME 3 : FOLLE DE LUI] de Helen FIELDING
(publié chez Albin Michel)
(à paraître le 1er octobre)

Résumé de l'éditeur :

Veuve, 51 ans, mère de deux enfants en bas âge, mais toujours en quête de l'homme idéal : Bridget is back ! Elle n'est plus obsédée par ses kilos, plutôt par les réseaux sociaux, le nombre de followers qu'elle a sur Twitter (ce qui ne peut que mal se passer, vu son niveau en informatique) et ses enfants qui la font tourner en bourrique. Le grand Mark Darcy - avec qui elle a vécu le bonheur conjugal pendant dix ans - est mort dans un accident, et après une longue période de deuil, Bridget se transforme en cougar dans les bras d'un trentenaire sexy (et quelque peu immature). Mais pour combien de temps ? Car elle a bien entendu toujours le don de se mettre dans des situations impossibles.

Quelle émotion de retrouver l'éternelle Bridget Jones dans ses aventures toujours plus rocambolesques les unes que les autres !

Une fois passée l'énoooorme déception de ne pas voir apparaître notre cher Mark Darcy (autrement que sous la forme d'un souvenir), on finit par se prendre au jeu de la lecture, de la (re)découverte et des sourires devant cette capacité à faire des gaffes et à être aveugle concernant l'homme qui est attiré par elle. Personnellement (et je pense que c'est le cas pour la plupart des lecteurs-lectrices), j'avais vu la fin venir comme le nez au milieu de la figure. Ça gâche un peu le charme des retrouvailles mais bon, ce n'est pas un roman à suspense que vous tiendrez dans vos mains donc, on dédramatise vite et on conserve le plaisir de la lecture.

Bridget m'a parfois agacée quand elle veut paraître plus jeune qu'elle ne l'est. Je ne dis pas qu'à 50 ans, il ne faut pas continuer à vivre et à profiter mais, un peu de mesure tout de même, surtout quand on est mère de famille.
Mais Bridget m'a touchée. Parce qu'elle prend sur elle, parce qu'elle a mûri, parce qu'elle essaie tant bien que mal de survivre à la situation atroce qu'est la perte de son mari. Elle survit pour ses enfants et essaie de les protéger de ses gaffes.

Lisez ce livre.
Il est possible de mûrir quand on est aussi gaffeuse et un peu boulet comme Bridget.

samedi 20 septembre 2014

Etats-Unis #1

Bonjour à tous.
Comme certain-e-s le savent peut-être déjà, j'ai eu la chance (enfin, j'ai dépensé de l'argent pour m'offrir cette chance plutôt) de passer une semaine de vacances aux Etats-Unis, plus précisément du côté de Los Angeles.
Je suis partie avec mon frère.

Je vous passe les photos de l'aéroport et de l'attente à la douane et on va donc attaquer au premier jour de visites.



Nous avons commencé notre journée par une séance de marche sous un soleil de plomb. Nous sommes allés au Runyon Canyon qui offre une vue incroyable sur la ville de Los Angeles et sur l'incontournable panneau Hollywood.







Officiellement, je peux vous dire que je suis juste méga fan des palmiers.
Voilà.
Ça fait cliché californien mais bon, en même temps, il y en a partout...



Puis, après, nous sommes allés faire un tour dans le quartier The Grove.
Je ne sais pas comment c'est toute l'année mais là, c'était pas mal du tout. Un petit côté rétro, de la musique dans les rues, des petits chalets avec des commerçants (beaucoup de produits naturels), un Farmer Market et un Cheesecake Factory (les fans de The Big Bang Theory comprendront :-)) !!



On s'y sent bien. Pas de foule, il fait beau, des fontaines, un peu de musique (pas trop forte).



Dernière étape de la journée et non pas des moindres...
Santa Monica, élue meilleur quartier de Los Angeles par nos soins. Plage, coin qui bouge, boutiques, bars, restos, cabanes de lifeguards, coucher de soleil de malade et j'en passe. Il faut le vivre pour le croire...













Fin de la première journée avec des étoiles plein les yeux, déjà.



P.S. : Nous avons loué une voiture et, dès le début, nous avons trouvé une station de radio au top du top. Pour accompagner mes articles de vacances, je vous glisserai quelques chansons qui sont désormais cultes et qui me feront toujours penser à ces vacances extraordinaires !
Pour commencer : My friends de Red Hot Chili Peppers.

vendredi 19 septembre 2014

Une tasse de thé et un livre #25 >> Terminus Elicius de Karine GIEBEL

TERMINUS ELICIUS de Karine GIEBEL
(publié chez Pocket)

Résumé de l'éditeur :

Toujours le même trajet. Istres-Marseille. Marseille-Istres. Sa mère, son travail. La vie de Jeanne est en transit. Elle la contemple en passager. Une lettre suffira à faire dérailler ce train-train morose : "Vous êtes si belle, Jeanne". Glissée entre deux banquettes, elle l'attendait. Une déclaration. D'amour. De guerre. Car l'homme de ses rêves est un monstre, un tueur sans pitié. Elle sera sa confidente, son épaule. Il sera son âme soeur, son dilemme. Le terminus de ses cauchemars...

Terminus Elicius est le premier roman de cette excellente auteure que j'ai découverte il y a un peu plus d'un an avec son excellent Purgatoire des innocents.

Pendant mes vacances, j'ai fini Gataca et j'ai lu trois livres en entier, celui-ci est le dernier. Pas mal pour une seule semaine, non ? Le contexte aurait été parfait si je l'avais lu dans un train. Là, c'était dans l'avion : Los Angeles > Atlanta. Pile le temps qu'il m'aura fallu pour commencer et, surtout, finir ce livre. Je crois que ça veut tout dire : je l'ai dévoré !!

Jeanne mène une vie bien trop calme et bien trop rangée. Elle a besoin d'une organisation précise pour pouvoir survivre. Un contretemps ? La voilà perdue et obligée de revoir son emploi du temps de la journée ! De plus, elle a physique passe-partout et fait en sorte qu'on ne la remarque pas.
Alors, forcément, quand elle trouve cette lettre qui lui dit qu'elle est belle, elle est chamboulée. Puis, quand elle apprend rapidement (ce n'est pas du spoil) que l'auteur est en fait le tueur en série qui sévit à Marseille, elle est entre-deux. Personne ne s'intéresse à elle sauf lui. Quand elle veut en parler aux forces de l'ordre, des contretemps l'en empêchent. Jeanne étant frêle et assez désorientée, il lui est assez difficile de distinguer le bien du mal.

Karine GIEBEL a réussi la prouesse de faire passer cette pauvre Jeanne pour tout autre chose qu'une nunuche. Parce que, au début, on se dit que franchement, un tour à la Police et le tour est joué. Non. Avec Karine GIEBEL, ça se passe autrement. Elle nous présente si bien la personnalité fragile de Jeanne qu'elle en devient attendrissante. J'attache beaucoup d'importance à mes émotions envers les personnages. Si je ne vibre pas, si je ne souris pas, si je ne stresse pas en même temps qu'eux, le roman me laissera forcément un goût amer. Ici, j'avais de la compassion pour elle. Elle s'est enlisée dans une spirale infernale où, même avec un peu de volonté, elle n'arrive pas à en sortir complètement puisque ses repères sont brisés.
L'histoire du tueur en série est évidemment présente mais je crois qu'il faut principalement retenir la personnalité de Jeanne. Ce n'est que le deuxième roman de Karine GIEBEL que je lis donc je ne suis sûre de rien mais... Je crois que cette auteure a la particularité de créer des personnages avec des failles psychologiques. Et, au lieu d'entamer un processus de guérison au début du livre, elle les emmène bas, très bas, elle leur fait toucher le fond pour essayer de remonter vers la lumière. Et ça, j'aime.

mercredi 17 septembre 2014

Une tasse de thé et un livre #24 >> Territoires de Olivier NOREK

TERRITOIRES de Olivier NOREK
(publié aux éditions Michel Lafon)
(à paraître le 9 Octobre)

Résumé de l'éditeur :

Depuis la dernière enquête du capitaine Victor Coste, le calme semble être revenu au SDPJ 93. Son équipe, de plus en plus soudée, n’aura cependant pas le temps d’en profiter. L’exécution sommaire, en une semaine, des trois jeunes caïds locaux de la drogue va tous les entraîner dans une guerre aussi violente qu’incompréhensible. Des pains de cocaïne planqués chez des retraités, un ado de 13 ans chef de bande psychopathe, des milices occultes recrutées dans des clubs de boxe financés par la municipalité, un adjoint au maire torturé, retrouvé mort dans son appartement, la fille d’un élu qui se fait tirer dessus à la sortie de l’école… Coste va avoir affaire à une armée de voyous sans pitié : tous hors la loi, tous coupables, sans doute, de fomenter une véritable révolution. Mais qui sont les responsables de ce carnage qui, bientôt, mettra la ville à feu et à sang ?

Comme indiqué plus haut, le livre n'est pas encore paru. Je fais donc partie des chanceux-ses qui ont pu le lire en avant-première.

Pour vous situer, Olivier NOREK est lui-même lieutenant de police dans le 93 donc vous pouvez être sûrs que l'histoire vous paraîtra plutôt réelle. Ici, pas de profiler pour essayer de comprendre les meurtres, pas de portée symbolique, etc. Nous avons un groupe d'enquêteurs qui doit résoudre l'affaire avant que la ville ne s'enflamme, littéralement.

Un coup de cœur comme vous ne pouvez pas l'imaginer !
J'avais beaucoup entendu parler de Code 93 (le premier roman de l'auteur qui a eu de bonnes critiques et qui, donc, met en place l'équipe du Capitaine Coste) mais bon, aurons-nous tous assez d'une vie pour lire tout ce qui nous intéresse ? Hélas, non.
Vous n'avez pas forcément besoin de lire Code 93 pour apprécier et comprendre Territoires. Mais, croyez-moi, vous aurez envie de vous plonger dedans du coup !

L'auteur n'a rien à envier à ses confrères beaucoup plus connus. Son écriture me fait même remettre en question certains de mes goûts. Avant, je croyais qu'il me fallait forcément quelque chose d'un peu poussé scientifiquement (Le Syndrome E ou Gataca de F.Thilliez), quelque chose d'un peu gore (La ligne noire de J.C. Grangé) ou que sais-je. Je partais du principe qu'une "simple" enquête ne me ferait pas vibrer, ne me ferait pas tourner les pages frénétiquement (par exemple, H. Coben, je trouve ça plat, désolée) (ou alors, je ne suis pas tombée sur les bons...). Mais c'était sans compter le talent d'Olivier NOREK. Savoir exposer et présenter une enquête qu'on imagine si proche de la réalité nécessite un réel talent d'écriture et de partage. Le monsieur a du vécu et on le ressent de bien des manières : les liens qui unissent les membres de l'équipe, les dialogues, les termes utilisés, la façon d'aborder l'enquête... Ce n'est pas une histoire vraie mais j'ai du mal à imaginer qu'on soit si loin de la réalité. Et je parle de tous les aspects abordés dans ce livre.

J'ai été bluffée.
J'ai lu ce livre en Service Presse. Pas de vraie couverture, pas de résumé donc je ne savais pas à quoi m'attendre. On m'avait juste parlé d'un auteur flic dans le 93 et que cela donnait une toute autre dimension au roman. Je ne savais pas qu'on aborderait la vie en banlieue parisienne, les trafics, la politique, etc.
Ce livre ne se veut pas (du moins, c'est ce que je crois) un récit sur les conditions de vie et sur les qualités de travail des forces de l'ordre en banlieue. Nous suivons vraiment l'affaire au sein d'une communauté peu propice à accepter le travail des enquêteurs.
Vous découvrirez également que l'auteur met en avant tous les protagonistes concernés. Nous nous rendons compte de l'évolution à travers tous les personnages abordés et donc pas seulement les policiers.

Notez également qu'Olivier NOREK fait partie de l'équipe de scénaristes de la dernière saison de l'excellente série Engrenages (Canal +, baby). Et c'est fou parce que, justement, au long du roman, j'avais l'impression de retrouver l'univers de cette série. En gros, je crois pouvoir affirmer que si vous aimez la série, vous aimerez ce roman.



P.S. : Un ++ pour les remerciements. Vous verrez.

dimanche 14 septembre 2014

Une tasse de thé et un livre #23 >> 06H41 de Jean-Philippe BLONDEL

06H41 de Jean-Philippe BLONDEL
(publié chez Buchet Chastel pour le grand format puis Pocket)

Résumé de l'éditeur :

Le train de 06h41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme chaque lundi. Cécile, quarante-sept ans, rentre d'un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille, son quotidien. La place à côté d'elle est libre. Philippe s'y assied, après une légère hésitation. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois. Cela s'est très mal terminé. A leur insu, cette histoire a profondément modifié leurs chemins respectifs. Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s'installe, les souvenirs remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de la suite.

A première vue, on est d'accord que l'idée de départ est vraiment bonne, non ? Enfin, c'est ce que je pense.

Le livre est bien construit. Ces retrouvailles non programmées sont, en fait, l'occasion pour Philippe et Cécile de faire le point sur leur vie actuelle mais aussi sur leur passé. Comment une relation qui a duré si peu de temps a-t-elle pu modifier à ce point le court de leurs vies ?

J'ai dévoré ce livre. Bon, OK, 231 pages chez Pocket, ça passe très vite, on est d'accord.

Le livre est bien construit : on alterne les chapitres c'est-à-dire que une fois sur deux, c'est l'un des protagonistes qui est le centre de la pensée. Vous aussi, vous avez des monologues intérieurs ? Vous aussi, vous vous parlez tout seul ? Vous aussi, quand vous voyez quelqu'un ou quelque chose vous pouvez facilement vous replonger quelques années en arrière ? C'est le cas de Cécile et Philippe. Et nous, lecteurs, nous suivons le déroulement de leurs pensées allant de flash-back à considérations actuelles en passant par l'imagination.
Par contre, pour moi, il manque un petit quelque chose. Je ne peux pas trop vous en dévoiler parce que j'en dirai trop et je ne veux pas gâcher votre lecture. C'est tout de même un beau livre, ça, je serai incapable de dire l'inverse. Seulement, pourquoi s'arrêter là ? A quoi bon nous présenter les pensées intimes des personnages si c'est pour nous donner un goût de trop-peu !?

Première lecture de l'auteur en ce qui me concerne, je vais continuer à creuser sans problème !



Contexte de lecture : vacances en Californie, au soleil, sur la plage :-)

vendredi 12 septembre 2014

Une tasse de thé et un livre #22 > Gataca de Franck THILLIEZ

GATACA de Franck THILLIEZ
(éditions Fleuve Noir pour le grand format puis Pocket pour le poche)

Résumé de l'éditeur :

Une jeune scientifique spécialiste de l’évolution des espèces, retrouvée morte, attaquée par un primate. Onze hommes derrière les barreaux. Leurs points communs : tous ont commis des crimes barbares et tous sont… gauchers. Enfin, la découverte d’une famille de Néandertaliens assassinée par un Cro-Magnon. Quel est le rapport entre ces affaires et des crimes éloignés de 30 000 ans ? La clé est dans ces quelques lettres : GATACA… Après le succès du Syndrome E, Franck Thilliez remet ses deux célèbres personnages, Lucie Henebelle et Franck Sharko désormais inséparables, sur le devant de la scène.

Voici la "suite" du Syndrôme E (voir mon avis éclairé sur la question ici). Notez les guillemets. Gataca représente une suite dans le sens où nous retrouvons encore Lucie et Franck (nos chouchous ♥). Qu'on se le dise, Le Syndrôme E se termine en jus de boudin.
J'ai pris pour habitude d'alterner mes lectures. Comme je vous l'ai déjà expliqué, je veux être à jour dans mes aventures avec Lucie et Franck pour le 9 Octobre, date de sortie de Angor. Donc, je lisais un Thilliez puis, une fois fini, je lisais un livre d'un autre auteur pour ensuite continuer avec Monsieur Thilliez. Or, là, comment résister ? A la fin du Syndrome E, je n'ose même pas imaginer la détresse des lecteurs en sachant qu'ils devaient attendre la sortie de la suite. Moi, du coup, j'ai tout de suite ouvert Gataca. A mon grand bonheur. Parce que ce livre est, une fois n'est pas coutume pour cet auteur, un bijou.

Comme avec Le Syndrome E, nous avons ici un bon thriller scientifique principalement basé sur l'ADN. On apprend également des tas de choses sur l'évolution de l'être humain au fil des millénaires, c'est vraiment très instructif.
Pour ne pas changer les bonnes habitudes, Franck Thilliez nous offre (oui, à ce niveau de qualité, c'est carrément un beau cadeau) une enquête renseignée, rythmée, torturée, folle, inattendue et riche. Les dialogues sonnent justes, les réactions des personnages sont soignées et tout à fait cohérentes avec l'image qu'on se fait d'eux.
Le final est toujours aussi déroutant.

Au début, l'auteur nous précise qu'il n'est pas nécessaire de lire Le Syndrome E pour comprendre Gataca. Comme vous vous en doutez à la lecture de cet article, je ne suis pas tout à fait d'accord. Il y a l'histoire principale de Gataca (c'est-à-dire l'enquête sur le meurtre de la jeune scientifique, ses découvertes qui ont causé sa perte, etc) mais il y a aussi les références faites à l'ouvrage précédent et la situation personnelle de Lucie.



Contexte de lecture : les vacances ! Livre fini en Californie :-)
On en reparlera :-)

lundi 1 septembre 2014

Août Culture.

Bonjour.
Aujourd'hui, nous attaquons le bilan culturel des apéros en terrasse, des barbecues, du soleil, de la plage, des vacances, des journées noires sur les routes : le bilan d'Août bien sûr !

Petit récap' des autres petits ou grands bilans :



Côté films :

> Divergente : J'avais vraiment adoré le livre (mon avis détaillé par ici) donc l'attente de la sortie du film en DVD était un peu longue quand même. Le film est à la hauteur du bouquin sauf que, en film, ça ne rend pas aussi bien. Mettons-nous d'accord, j'ai vraiment accroché au film mais il paraît beaucoup plus plat que le livre. En livre, l'histoire d'amour entre les deux protagonistes a un joli côté de romance. En film, elle paraît carrément gnan-gnan par moments.
Et puis, bon, on ne va pas se mentir... Theo James est, pfiou, oulala ! Le mec a 29 ans et il joue un garçon d'au moins 10 ans plus jeune. On est vraiment crédules des fois...

> Saga X-Men : avec mon petit frère, nous avons désormais une petite routine pendant l'été. On choisit une saga cinématographique et on regarde tous les épisodes, un par soir. Cette année, nous avons jeté notre dévolu sur la saga X-Men, l'an dernier c'était Harry Potter. En avril, j'avais déjà choisi de re-regarder tous les épisodes. Dommage, le DVD de l'excellent Days of future past ne sort que fin septembre. Bon, on le visionnera à ce moment là.

> Amour et turbulences : Beaucoup de personnes prennent un malin plaisir à critiquer la qualité des films français. Je n'en fais pas partie. Nous sommes doués en comédies romantiques comme le montre ce film que j'avais vu et apprécié à sa sortie ciné l'an dernier. Nicolas Bedos et Ludivine Sagnier sont justes dans leurs rôles d'amoureux transis. La mise en scène (moitié du film dans l'avion, l'autre en flash back) m'a plu. Bon, par contre, j'ai moins apprécié le passage des fortes turbulences. Je suis à quelques jours de prendre l'avion pour un long vol alors si je pouvais m'éviter ce stress... Je recommande ce film quand on a envie de se détendre et de passer un bon petit moment avec un joli couple qui se (re)découvre...

> Le rôle de ma vie : Vu au ciné en Version originale. Je suis une adepte de la VO, j'essaie de convaincre mon entourage de rejoindre ce côté là d'un film ou d'une série. C'est tellement plus "vrai" en VO, c'est là qu'on ressent vraiment le jeu d'un acteur.
Ce film est, pour moi, un petit bijou, une jolie pépite qu'on n'a pas envie de laisser passer. Il nous touche tant par son histoire que par la qualité de jeu de chacun des personnages. Zach Braff est parfait dans son rôle de père un peu paumé que la vie oblige à se prendre en main. Ses enfants sont joués parfaitement (Tucker est juste super drôle et Grace est touchante surtout quand elle commence à s'affirmer).
Par contre, ne regardez pas la Bande Annonce : on en voit vraiment beaucoup trop.



Côté séries :

> En ce moment, je regarde The Leftovers. A la base, c'est inspiré d'un livre (ah ben tiens, comme c'est bizarre... Vous avez remarqué que maintenant, de plus en plus de livres sont adaptés en film, série ou téléfilm ?).
2% de la population mondiale a disparu, comme ça, pif, paf, pouf. On va plus s'intéresser aux survivants qu'aux disparus. Du moins, c'est ce qu'on ressent dans les premiers épisodes.
La série démarre vraiment fort avec un épisode pilote à couper le souffle. Seulement, justement, on s'essouffle un peu, on se perd dans les personnages et on se demande justement où ça va nous mener : des sectes, des chiens qui deviennent fous, des disparus qui sont pleurés mais on ne cherche pas assez à comprendre. Je crois en cette série et je crois qu'un nouvel élan va être de la partie sous peu.
A noter : la présence de Liv Tyler. Quand même (Arwen, quoi...).





Côté livres :

> Ne lâche pas ma main : Michel BUSSI est définitivement un auteur à suivre de très près. Il a une plume de qualité à tel point qu'on ne peut s'empêcher de tourner les pages, qu'on se pose mille et une questions quant au dénouement rocambolesque qu'il va nous pondre, qu'on n'arrive pas à éteindre la lumière le soir ou qu'on n'a vraiment pas envie que la pause déjeuner se finisse. Cependant, Ne lâche pas ma main n'est pas mon préféré de l'auteur. Pour les trois autres que j'ai lus, je ne pouvais m'empêcher de tergiverser après la fermeture du livre. Ce ne fut pas le cas ici. Je vous rassure quand même : ce livre est bon et se lit très bien. On se demande où cette traque va mener Martial et sa fille, où l'auteur a-t-il voulu en venir avec tous ces revirements de situations. Vous le saurez en le lisant :-) Mon avis un peu plus précis, c'est par ici.

> Le syndrome E : Franck THILLIEZ nous emmène en Normandie, en Egypte, au Canada dans une chasse aux indices assez folle. Il réunit (enfin) Lucie Hennebelle et Franck Sharko dans ce thriller scientifique complètement fou et malsain. On se pose des tas de questions, on en apprend beaucoup sur plein de sujets différents (du fonctionnement du cerveau à la façon de créer des images subliminales) et on est pris dans l'enquête qui donne du fil à retordre à nos héros et leurs collègues. Il leur faudra avoir des relations, des idées plein la tête, des ressources physiques et psychologiques pour résoudre cette affaire hors du commun. Pour lire mon avis un peu plus détaillé, c'est par qu'il faut cliquer.



Côté musique :

Les albums écoutés ce mois-ci :

> System of a Down par... System of a Down !
Un classique, un album cultissime.

Morceau choisi :
Sugar.







> Best of de Blur.

Ce n'est pas vraiment un groupe de ma génération (je suis un poil trop jeune) mais j'ai appris à (re)découvrir ce groupe avec ce best of et j'aime beaucoup.

Morceaux choisis :
- Song 2 (B.O de Fifa 98 (ou 97 ?) si je ne m'abuse...). Un carton cette chanson ! Le genre qui me donne bien la patate sur la route du boulot.
- Girls and boys : un classique. Entraînez-vous à bien maîtriser le refrain :-)
- Country House : celle-ci, j'ai un peu plus de mal à maîtriser les paroles...

> The Lord of the Rings - The Fellowship of The Ring.
(autrement dit, la BO de La Communauté de l'Anneau)

Habituellement, quand je suis en Mode Ménage, j'ai vraiment besoin de trucs bien dynamiques. Ce n'est pas le cas de cette B.O.. Mais la musique est si magnifique qu'en fait, on l'écoute avec plaisir dans toutes les circonstances.

Morceaux choisis :
- La dissolution de la communauté
- La comté (The shire) (évidemment)


> This is it de Michael Jackson

Et dire qu'avant je n'aimais pas ce chanteur.
On va dire que maintenant, j'essaie de faire la part des choses entre le talent de l'artiste et les rumeurs qui ont circulé sur son sujet...

Morceaux choisis :
- Smooth Criminal (clip en version longue, évidemment)
- They don't care about us (version longue aussi)
Et je pourrais toutes les mettre en fait...


> Prism de Katy Perry

Elle, c'est un peu l'artiste intruse dans ce que j'écoute. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi j'aime autant ce qu'elle fait quand on compare ses compositions au style de musique que j'écoute principalement. Mais voilà, j'aime beaucoup et j'accroche bien à la plupart de ses titres.

Morceau choisi :
- Roar : comme souvent, elle se donne les moyens de faire un clip de malade.

> Songs for the deaf de Queens of the stone age

Groupe que j'affectionne particulièrement et cet album est une pure tuerie : un enchaînement de tubes incroyable !

Morceaux choisis :
- No one knows : le plus connu, la qualité, le talent.
- A song for the dead



Ouais, je suis pas mal dans éclectisme ce mois-ci. En vrai, je ne suis pas figée à un seul style de musique. J'aime bien varier selon les humeurs et selon ce dont j'ai besoin : du calme, de la motivation, ...