AFTER [saison 1] de Anna TODD
Publié chez Hugo Romans
Mon résumé :
Tessa, jeune étudiante modèle, en couple avec Noah (et on attend le mariage avant de faire quoi que ce soit...) fait sa rentrée à la fac. Elle se retrouve en coloc' avec Steph, une fille qui est son total opposé. Ne parlons même pas de ses amis, des vrais keupons, tatoués de partout qui passent leur temps à picoler lors de soirées étudiantes, même en semaine! Le scandale quoi!
Hardin se démarque de la bande de potes de Steph. De base, il commence par être plus que désagréable avec Tessa (en même temps, parfois, on peut difficilement le lui reprocher...) et, finalement, il fait tout pour se rapprocher d'elle. Tessa est d'abord réticente, puis après elle se dit que pourquoi pas et, pour finir, elle le laisse lui écarter les cuisses parce que bon, elle se fait chier quand même avec Noah. Depuis 3 ans qu'ils sont ensemble, rien de rien...
Mon avis :
Bon, je pense que vu le ton que j'ai adopté pour résumer le bouquin, vous aurez vite compris que je l'ai trouvé vraiment peu intéressant. Le machin fait plus de 500 pages. C'est quand même terrible quand, au bout de 200, tu sais le bouquet final. Non, on ne parle pas du déflorage de Tessa (parce que non, je ne spoile rien, on le sait de suite que ce bouquin parlera de cul) mais DU truc qui, apparemment, fait tomber la majorité des lecteurs de haut. Vous voulez un indice ? Cliquez sur ce lien. Si vous savez dans quel film (que j'adore mais qui me fait pleurer à chaque fois que je le regarde...) on entend cette chanson (que j'adore) (répétition, me voilà), vous saurez les tenants et aboutissants de cette relation sur laquelle on ne parierait pas grand chose...
Mis à part, donc, le fait que je savais le fond de l'histoire, que dire de plus de ce phénomène littéraire ? Eh bien, déjà, je regrette que ce genre de bouquin se vende à autant d'exemplaires. Le style d'écriture est complètement médiocre, l'histoire est vraiment peu intéressante, les scènes de sexe ont toutes le même schéma. En fait, c'est bien simple, le roman est un éternel cercle vicieux. On (Tessa & Hardin) se parle, on se rapproche, on fait du cul, on a nos moments de tendresse, on s'engueule. Et hop, on repart sur la même chose. Ça en devient épuisant de lire ce bouquin. D'ailleurs, je ne sais toujours pas pourquoi je me suis infligée ça. Ah si ! La curiosité et savoir ce que les lecteurs aiment. Les "risques" du métier. Vous m'direz, j'ai fait la même chose avec Fifty shades. J'avais tenu deux tomes sur trois. Là, un tome sur cinq, je trouve que c'est déjà une prouesse dont je peux être fière.
Le personnage de Tessa m'a juste exaspérée. Elle ne savait jamais ce qu'elle voulait. Tu m'étonnes qu'elle avait pas d'amis (ouais, à part Noah et sa mère, ils sont où ses amis de lycée ?) et qu'elle n'arrive pas à s'en faire à la fac. Miss-Je-Sais-Tout. Exaspérante je vous dis.
Alors, la mère, on en parle même pas. L'auteure a inséré dans son roman une quantité de préjugés assez incroyable sur la jeunesse et surtout les rockeurs. Les tatouages. Le heavy-metal (c'est tellement insupportable pour Tessa...) (GRRR). Et l'alcool. Ben ouais, Tessa-La-Prude-Et-Parfaite n'avait jamais rien bu de sa vie donc voir les étudiants en soirée étudiante (avec, donc, de l'alcool) l'a choquée. Euh... Rappelle-moi ton âge, ton époque et d'où tu sors ? Oui, on peut être étudiante et ne pas boire (moi-même, étant étudiante, je ne buvais pas) (ah, tu m'as crue) (attention, j'écoute du rock et j'ai des tatouages, ça veut tout dire : je ne suis pas fréquentable...) mais, quand même, de là à être choquée de la sorte... Où est ton ouverture d'esprit, Tessa ?
En quoi consiste le cursus universitaire de Tessa ? Elle dit qu'elle s'est rajoutée des tas de cours. Nous, à part celui de littérature anglaise, ahem, j'attends toujours de savoir ce qu'elle fait de ses journées...
Pour le reste. Je ne sais pas... Je pense que mon avis est assez clair... Donc, j'aurais pu vous faire une image récap' : "trois bonnes raisons de ne pas lire After [saison 1]" mais je n'aurais pas assez de trois points.
Je regrette juste que ce livre ait autant de succès et qu'à cause de cela, des livres largement plus qualitatifs ne décollent que trop peu. A nous, professionnels du métier du livre, de mettre en avant ceux qui ont plus de "mérite", ceux qui sont un peu plus cachés. Je vous l'accorde. C'est d'ailleurs ce que je vais faire pour Papa was not a Rolling Stone de Sylvie OHAYON qui m'a juste bien scotchée. Il est bien celui-là, je vous le conseille vraiment. On en reparle assez vite alors!
D'ici là, ne tombez pas dans le phénomène After, c'est une perte de temps.
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