lundi 3 novembre 2014

Une tasse de thé et un livre #30 >> Code 93 d'Olivier NOREK

Code 93 d'Olivier NOREK
(publié chez Michel Lafon puis Pocket)

Résumé personnel :

L'équipe de Victor Coste est appelée tôt le matin sur une scène de crime : un cadavre émasculé a été découvert. Sur la table d'autopsie, le mort se réveille !
Puis, un portable qui sonne toutes les trois heures est découvert dans le corps d'un homme mort par d'étranges brûlures.
Comme si cela ne suffisait pas, Victor Coste se met à recevoir d'étranges lettres mentionnant un Code 93 qui mettrait en cause un de ses collègues.

Mon avis :

Avec Code 93, c'est bien simple, vous pouvez avoir l'impression de lire un film (oui, je sais, ça peut paraître étrange de dire cela...). L'auteur, pour son premier roman, a su directement nous plonger dans le quotidien d'un commissariat en banlieue parisienne. Malgré les "bas" du métier, Olivier Norek nous montre qu'une équipe soudée est plus qu'important. Je trouve, et c'est à mon grand bonheur, que les personnages ont été très bien décrits. On a l'impression de les voir et de ressentir la complicité qui les unit.
L'enquête, quant à elle, même si elle part parfois dans tous les sens (une petite date lors des flashback n'aurait pas été de refus), vous fera voyager des caves d'immeubles douteuses au milieu aisé de Paris intra-muros. De prime abord, on pourrait se demander comment, en une seule enquête, on peut côtoyer ces deux univers que tout oppose. Finalement, tout s'enchaîne si bien que, comme pour Territoires, cette histoire est troublante tant elle peut paraître réelle.

"Longer les couloirs d'une PJ, c'est faire face à ce que l'Homme recèle de pire en lui."
(page 35, édition Pocket)

"Un équipage de policiers en tenue se dirigea vers lui, assurant l'escorte d'un type menotté. Les deux hommes se reconnurent, Ronan l'avait arrêté au cours de l'année dernière pour une histoire de viol. Il n'était même pas étonné de le voir déjà dehors. Il se surprit à souhaiter que l'un de ces salauds se tape un jour la fille du procureur de la République ou d'un juge, s'ils en avaient une, juste pour voir si là aussi le type se prendrait une peine de moins d'un an."
(pages 104-105, édition Pocket)

Pour copier sur l'idée de Quatre Sans Quatre, j'ai relevé quelle bande-son l'auteur avait glissé dans son livre. Eh bien, si j'ai été assez attentive, il n'y en avait qu'une et pas des moindres : Voodoo People de The Prodigy. Un tube, un incontournable !

Et, pour finir, je vous laisse avec mon petit rituel : la petite image qui vous donne mes trois principales bonnes raisons de lire Code 93 :


P.S. : Ah ben tiens... Justement, quand je vous disais que ça se lisait comme un film... Checkez l'interview en vidéo ici !

samedi 1 novembre 2014

Octobre Culture.

Bonjour et bienvenue au bilan culturel du mois d'Octobre !

Côté films :

> Je suis allée me promener pas très loin de chez moi. Nous sommes allés voir l'ancienne école de mon amie et l'intérieur ressemblait fortement à Poudlard. Surtout la scène dans Harry Potter et la Coupe de Feu quand tout le monde porte des badges "A bas Potter" à l'extérieur des murs de l'école. Et l'intérieur de la ville avait des airs de Chemin de Traverse. On a même trouvé une rue qui aurait pu faire office d'Allée des Embrumes.
Bref. Du coup, on a tous eu en tête le thème musical des films. Et, ben, hop, ni une ni deux j'ai ressorti ma collection de DVD Harry Potter et j'ai lancé le premier film. Voilà.


Côté livres :

> J'ai lu Atom[ka] de Franck Thilliez.
Comme toujours, un livre fort bien détaillé, renseigné et accessible à tous. A dévorer après avoir lu, tout de même, les autres livres des aventures de Lucie Hennebelle et Franck Sharko.
Le sujet du nucléaire constitue à lui seul une partie totalement effrayante du bouquin. Ajoutez à cela des meurtres terribles et vous aurez un thriller de qualité qu'on a du mal à lâcher.
Pour lire mon avis un peu plus détaillé, c'est par .



> Ensuite, j'ai continué le mois d'Octobre en compagnie de On n'oublie jamais..., premier roman de Claudia Nolliac. Disponible uniquement chez France Loisirs pour le moment. L'histoire est très bonne. J'aurais juste plus apprécié le livre s'il y avait moins de maladresses de langage, de fautes grammaticales et de confusions dans les dialogues. Néanmoins, je suis de plus en plus friande d'auteurs que je ne connais pas ou peu. Je crois qu'il faut donner sa chance à tout le monde. D'autant plus qu'il faut oser se lancer dans l'aventure. Je recommande donc ce livre car l'histoire en vaut la peine. De plus, c'est une lecture d'hiver, pelotonné-e sous un plaid avec une tasse de thé (évidemment) et des bougies à la cannelle.
Pour lire mon article sur le sujet, c'est par :-)

> Après, j'ai eu la chance de pouvoir lire Satan était un ange de Karine Giebel avant sa date de sortie. Merci le Fleuve :-)
Bon, que dire à part que ce livre est juste fou ? Je crois que je vais devenir une inconditionnelle de cette auteure. C'est fou comme sa plume est parfaite. Ça se lit tout seul. On ressent les mêmes émotions que les personnages tellement elle arrive à nous faire entrer dans l'histoire qui est particulièrement prenante.
Si vous voulez en savoir un peu plus et, aussi, voir mes "trois bonnes raisons" de lire ce livre, c'est ici que ça se passe.
Et, d'ailleurs, merci encore à la personne qui gère la page Facebook de Fleuve Editions pour avoir fait un lien vers mon article. Ça fait grandement plaisir et les gens ont cliqué dessus en plus :-)



Côté musique :

> Suite à leur concert, j'ai acheté l'album d'Elephanz, Time for a change.
Les morceaux ne sont pas tous de qualité égale, à mon avis mais, globalement, l'album est plutôt pas mal.
La prestation live était vraiment bien aussi.
Coups de coeur pour Dust or delight, Elizabeth et Jamais.
Ici, vous pouvez voir le clip de Time for a change rendue célèbre notamment grâce à la pub Numericable.
Le site du groupe, c'est par .
Le soundcloud du groupe.



Pour voir les autres bilans, c'est par ici :
> Février
> Mars
> Avril
> Mai
> Juin : Grève
> Juillet
> Août
> Septembre

dimanche 26 octobre 2014

Une tasse de thé et un livre #29 >> Satan était un ange de Karine GIEBEL

SATAN ÉTAIT UN ANGE de Karine GIEBEL
(publié chez Fleuve Noir)
(à paraître le 13 Novembre 2014)

Résumé personnel :

La mort les poursuit.
François fuit son quotidien pour finir sa vie.
Paul fuit son quotidien pour tenter de vivre.
Ces deux hommes n'aurait jamais dû se rencontrer, jamais dû s'apprécier.
Et pourtant...

Mon avis :

Quel bonheur !
Karine GIEBEL a une écriture fluide, magique. Elle nous plonge dans son univers avec une facilité déconcertante.
Elle possède également cette faculté de créer des personnages plus vrais que nature. Elle arrive à retranscrire des émotions, des pensées. Chaque personnage a une histoire que l'on découvre au fur et à mesure de cette agréable lecture.
Ici, nous sommes très loin de la noirceur de l'excellent Purgatoire des innocents, son précédent roman. Ici, on fuit avec les personnages. On avance dans l'inconnu. On roule dans la BMW. On vit les tensions. On est soulagés lors des réconciliations. On ne peut se séparer du livre autant que eux ne peuvent se quitter.
Vous savez, il y a des gens qui disent que quand on est issus de milieux différents, quand on n'a aucun point commun (ou très peu), on ne peut pas s'entendre et se lier d'amitié. Je n'ai jamais été d'accord avec cela. Karine GIEBEL nous démonte cette pseudo-théorie avec brio. Tout sépare Paul et François. Et pourtant, après quelques jours passés ensemble, ils ne peuvent se résoudre à se séparer. Ils sont liés. Leurs destins sont opposés, leurs vies sont si éloignées l'une de l'autre que cette relation en devient belle.
Forcément, beaucoup de gros contretemps viennent assombrir cette nouvelle amitié. On les vit avec eux.

Ce parcours semé d'embûches, de mensonges puis de confessions est si bien écrit que l'on vit cette cavale avec ces deux personnages.
BRAVO !


mardi 21 octobre 2014

Une tasse de thé et un livre #28 >> On n'oublie jamais... de Claudia NOLLIAC

ON N'OUBLIE JAMAIS... de Claudia NOLLIAC
(publié chez Nouvelles Plumes)
(exclusivité France Loisirs pour le moment)

Résumé personnel :

Le livre commence au décès de Martine, la mère de Laura (héroïne du roman) et Thomas. Gros choc psychologique pour tout le monde. Retournement de situation : au lieu de consoler sa sœur avec qui il est pourtant très lié, Thomas lui dit que tout est de sa faute à elle. Réaction de Laura : elle prend ses clics et ses clacs et se barre à l'autre bout de la France en laissant derrière elle son fiancé Charly ainsi que ses amis.
Dix ans plus tard... Charly la rappelle pour lui dire que Thomas est mort. Probablement assassiné. N'ayant jamais digéré leur belle dispute mais n'ayant également jamais compris le pourquoi du comment, Laura reprend une autre fois ses affaires mais pour faire le trajet inverse : Paris vers les Pyrénées.

Avis personnel :

Nouvelles Plumes est spécialiste dans les premiers romans. D'ailleurs, si vous en avez un à envoyer mais que vous ne savez pas trop comment vous y prendre, commencez par là !

Le souci, justement, c'est qu'on ressent que c'est un premier roman. Les maladresses de langage trop présentes (erreurs de dialogues, répétitions, fautes grammaticales) font que, hélas, le lecteur ne peut pas apprécier ce premier roman à sa juste valeur. En effet, je ne suis pas habituée à lire des ouvrages sur les histoires de famille, eh bien, ce livre m'a donné envie de creuser dans cette voie. On tourne les pages frénétiquement pour savoir lequel de tous ces personnages (un peu trop nombreux à mon goût quand même) est finalement lié à tous les malheurs qui entourent Laura et sa famille.
J'ai tout de même envie de vous encourager à lire ce livre. L'histoire est bonne et bien menée. Le paysage donne envie de partir en vacances. Et je crois qu'il est bien, aussi, d'encourager les nouveaux auteurs.


dimanche 12 octobre 2014

Etats-Unis #2

Bonjour.
Voici la présentation de notre deuxième jour en Californie.

Nous n'avons pas chômé une nouvelle fois.
Nous avions un programme en tête pour la journée. C'était sans compter un léger contre-temps...

Nous nous sommes dirigés vers Malibu.
Déjà, le mythe est brisé. Alerte à Malibu n'a pas été tourné à Malibu. Ce sont les adaptateurs français de la série qui se sont bien plantés dans le choix du titre à la française.
Nous sommes allés nous perdre dans les routes à lacets, les jolies maisons (Winding way), les chemins. Nous avions un objectif : aller voir une cascade...










Et là, le drame.
Bon, si nous avions réfléchi, nous n'aurions pas eu de déception.
Ben oui, à environ 30°C de moyenne par jour et un jour de pluie par mois... Comment voulez-vous que la cascade coule dans ces conditions ? Ouais, ouais. Du coup, nous avons fait demi-tour quand deux jeunes filles nous ont confirmé qu'il n'y avait effectivement pas d'eau...
Loooose.

Nous nous sommes dirigés vers la plage.
Oui, si il y a bien un truc donc je peux difficilement me passer en vacances, c'est la mer, la baignade.
Nous avons jeté notre dévolu sur El Matador Beach. Selon mon guide, nous pouvions éventuellement y voir des dauphins. La classe, quand même, des dauphins ! Bon, ça n'a pas été le cas. La plage était magnifique mais pas accessible aux baigneurs. Je pense que c'est le cas pour la majorité des plages dans ce coin là. Le spectacle des vagues était fantastique et nous avons attrapé des coups de soleil.








Après cela, nous avons décidé de retourner à Santa Monica. Je voulais à tout prix faire la grande roue et mon frère avait, tout simplement, envie de passer encore du temps de ce côté là !
5$ par personne mais ça vaut le coup. La vue est splendide, on a fait sept tours et, maintenant, je peux dire que je l'ai faite :-)





Pour le prochain article, nous quitterons la Californie pour... Le Nevada !



P.S. : Pour le côté musical, je ne pouvais pas passer à côté de ce morceau qui a accompagné nombre de nos trajets dans notre bolide : The Man Who Sold The World de Nirvana.