Une tasse de thé et un livre #75 >> Si c'est la fin du monde de Tommy WALLACH

SI C'EST LA FIN DU MONDE de Tommy WALLACH
(publié aux éditions Nathan)

MON RÉSUMÉ

Au début de l'ouvrage, on apprend qu'une météorite a deux malchances sur trois de heurter la Terre et, ainsi, la détruire. L'échéance est rapide : deux mois à vivre et mourir.

Nous allons suivre ces deux mois du point de vue de certains lycéens.

Habitués à trimballer une étiquette pas forcément flatteuse (pour certain-e-s), comment vont-ils mener de front leur existence à court terme ? Quel-s sentiment-s vont se révéler ?

Les intellos vont-ils se surpasser ?

Les paumés vont-ils révéler leurs émotions au grand jour ?

Ecrit du point de vue de ces différentes personnalités, nous allons découvrir quelles sont leurs futurs.

Et nous ? Si cela nous arrivait vraiment ? Continuerions-nous nos vies comme si de rien n'était ? Ou bien, on lâcherait tout pour vivre pleinement nos derniers instants ?

MON AVIS

Cher Tommy WALLACH,

Vous allez inaugurer ma nouvelle façon de présenter mes avis de livres à mes milliers de lecteurs (j'exagère à peine!). Par contre, vous, nul doute que vous les ayez ces milliers de lecteurs.

Le résumé m'a intriguée dès le début quand on m'a présenté ce livre. Je me suis dit que ça m'aurait amenée à la réflexion.

J'ai aimé votre histoire et votre idée de départ. J'ai particulièrement apprécié deux de vos personnages : Peter et Anita. Pourtant, Peter a tout pour être une tête à claques : beau mec, intelligent, fort en sport et en plus, il sort avec une belle gosse. Ce genre de personnage m'exaspère habituellement. Là, vous avez réussi à le rendre sensible et attachant, posé et réfléchi, responsable et mature. Anita, elle, elle a su passer au-delà de son étiquette d'intello coincée. Mais en même temps, à la base, elle est pas aidée par les règles strictes de sa famille... Quand l'annonce "météoritale" a été faite, elle a su prendre son destin en main. Rares sont les personnes, je pense, qui auraient pu si bien s'affranchir, si bien réaliser son rêve en se disant "advienne que pourra, je m'en tape, je veux vivre mes derniers instants comme si c'était un rêve".

Sinon, je tenais à vous remercier pour la référence musicale de Sigur Ros car c'est un groupe magnifique que j'apprécie énormément. J'espère que cette mention aura fait quelques curieuses et curieux et qu'ils-elles auront apprécié leur découverte musicale. Moi, personnellement, ça me fait planer.

Là où je trouve qu'il y a un énorme bémol dans votre histoire, cher Tommy WALLACH, c'est la violence gratuite. Je ne suis pas idiote (je crois, j'espère même....), ni dupe d'ailleurs. Je me doute que malheureusement, si ce genre de situation devait nous tomber dessus (c'est le cas de le dire, ah ah), il y aurait des saccages et des pillages. Mais de là à les exprimer autant et si violemment, je sais pas, ça m'a un peu refroidie. J'ai eu aussi un peu de mal avec les clichés. J'étais peut-être dans un lycée atypique (à mon époque) mais je n'avais pas le sentiment que nous ayions ce genre de clivages. Ou alors j'étais la paumée ? Bref.

Pour conclure, je dirai que j'ai apprécié cette lecture mais qu'il m'a manqué un petit "quelque chose" pour qu'elle reste gravée dans ma cervelle.

En vous remerciant de m'avoir lue jusqu'au bout,

Books & Tea.

P.S. : La chaîne YouTube pour planer, vous aussi, en écoutant Sigur Ros, c'est ici :)